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L’alcool et les jeunes : conséquences et prévention

L'abus d'alcool chez les jeunes est une préoccupation croissante. Le saviez-vous ? Les 15-24 ans sont aussi nombreux que les adultes à boire, soit 84 %. 15 % des jeunes consomment entre 8 et 14 verres d’alcool par semaine et 7% sont déjà de gros buveurs[1]. Les effets néfastes de cette consommation, tant sur le plan physique que mental, peuvent altérer leur développement et avoir des répercussions à long terme. 

Pourquoi les jeunes consomment autant d'alcool ?

La consommation d'alcool chez les jeunes est largement influencée par son intégration profonde dans la culture sociale. Dès l'adolescence, l'alcool est souvent présent lors de rassemblements sociaux, que ce soit entre amis ou même en famille. Cette normalisation précoce de l'alcool comme composant des interactions sociales rend son usage plus acceptable et moins tabou pour les jeunes. 

En Belgique, 45% des jeunes consommateurs (15-24 ans) ont commencé à consommer de l’alcool avant 16 ans[2].

 

Qu’est-ce que le binge drinking ?

Le binge drinking, ou « beuverie express », désigne un mode de consommation d'alcool où une personne ingère une grande quantité d'alcool en un très court laps de temps avec l'objectif d'atteindre rapidement l'ivresse. Ce phénomène est particulièrement préoccupant chez les étudiants et les jeunes adultes.

Les risques associés au binge drinking sont multiples et sérieux. Ils incluent des accidents de la route dus à la conduite en état d'ivresse, des comportements à risque tels que des relations sexuelles non protégées, une augmentation du risque de violences physiques et verbales, des dommages à long terme sur la santé tels que des troubles hépatiques, des problèmes cardiovasculaires, et des troubles neurologiques. Les effets psychologiques incluent également une augmentation des risques de dépendance à l'alcool, de dépression et d'autres troubles mentaux.

À Bruxelles, environ 15% des étudiants pratiquent le binge drinking au moins deux fois par semaine[3].

 

L’influence de la vie étudiante sur la consommation d’alcool chez les jeunes

L'un des principaux facteurs contribuant à la consommation excessive d'alcool chez les jeunes est la pression sociale exercée par les pairs. Dans l'environnement universitaire, où les activités sociales et les festivités sont fréquentes, il peut être difficile pour les étudiants de refuser de boire sans se sentir exclus ou marginalisés. Cette pression de groupe peut conduire à consommer plus d'alcool que prévu.

Un jeune belge sur trois (34%) âgé de 18 à 24 ans avoue avoir déjà bu plus d’alcool que ce qu’il souhaitait initialement. Pour 13% des jeunes, cela se produit même régulièrement[4].

 

Quelles sont les conséquences de la consommation d’alcool chez les jeunes ?

La consommation d'alcool chez les jeunes peut avoir des effets dévastateurs, non seulement sur le développement cérébral mais également sur leur santé physique et émotionnelle.

 

Quels sont les effets de l’alcool sur le cerveau ?

La consommation d'alcool par les jeunes affecte profondément leur cerveau, encore en développement jusqu'à environ 25 ans. L'alcool peut causer des dommages structurels et fonctionnels, incluant une réduction de la matière grise et blanche. Il perturbe également les neurotransmetteurs, ce qui peut entraver le jugement, diminuer la capacité d'apprentissage, et altérer la mémoire à court et à long terme. 

Les jeunes buveurs risquent des déficits cognitifs persistants, affectant leur capacité à planifier, à prendre des décisions et à résoudre des problèmes.

L'alcool est un facteur majeur de risque dans les accidents de la route. Le risque d'être impliqué dans un accident grave est plus de cinq fois plus élevé lorsque le taux d'alcoolémie dépasse 0,8 g/l. 7% des conducteurs belges ont déjà été impliqués dans un accident en raison d’une consommation excessive d’alcool, soit 420.000 conducteurs environ[5]

 

Quels sont les effets de l’alcool sur la santé physique et émotionnelle ?

Sur le plan physique, la consommation d'alcool chez les jeunes peut entraîner des troubles hépatiques, cardiovasculaires, et gastro-intestinaux[6].

De plus, l'alcool diminue l'efficacité du système immunitaire, rendant les jeunes plus exposés aux maladies[7]

Émotionnellement, l'alcool peut exacerber ou déclencher des troubles psychologiques comme la dépression et l'anxiété. Les jeunes sont également plus enclins à développer des comportements antisociaux, des troubles de l'humeur et une dépendance à l'alcool. 

La consommation précoce d'alcool est également mise en corrélation avec une augmentation du risque de violence et de pensées suicidaires[8]. La consommation d’alcool peut également mener à la consommation d’autres substances (drogues, tabac) accentuant d’autant plus les dangers vitaux des jeunes.

 

Alcoolisme : à partir de quand ?

L'alcoolisme commence souvent de manière insidieuse et peut être difficile à identifier au début. Cependant, il existe des signes indicateurs qui peuvent signaler une dépendance.

  • Les symptômes physiques : besoin constant de boire de l'alcool, tolérance accrue à l'alcool, et symptômes de sevrage tels que tremblements, transpiration, nausées et irritabilité lorsqu'on ne consomme pas d'alcool[9].
  • Les symptômes psychologiques : préoccupation excessive par l'accessibilité à l'alcool, incapacité à contrôler la consommation malgré la connaissance de ses effets négatifs, et négligence des hobbies et des obligations.

Rappel des recommandations : Selon les nouvelles recommandations de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), aucun niveau de consommation d'alcool n'est considéré comme "sûr" pour notre santé. 

Comment vaincre l’alcoolisme ?

Vaincre l'alcoolisme est un processus qui demande souvent un engagement à long terme et une combinaison de stratégies adaptées à chaque individu. La première étape cruciale est la reconnaissance du problème par la personne concernée, suivie de la volonté de chercher de l'aide. La communication ouverte avec la famille, les amis et les professionnels de santé est essentielle pour obtenir le soutien nécessaire.

Le suivi médical joue un rôle important dans le traitement de l'alcoolisme. Cela peut inclure la désintoxication sous surveillance médicale pour gérer les symptômes de sevrage de manière sûre[10]. Après la désintoxication, diverses options thérapeutiques sont disponibles, telles que la thérapie comportementale, qui aide à modifier les comportements liés à l'alcool, et la thérapie de soutien, qui vise à renforcer les compétences de coping et à maintenir la sobriété.

Il est également bénéfique de se joindre à des groupes de soutien, où partager des expériences avec d'autres qui luttent contre des problèmes similaires peut fournir une motivation et un encouragement supplémentaires.

Vous pouvez obtenir des informations de manière anonyme en contactant Infor-Drogues au 02/227.52.52 ou en discutant avec votre médecin de famille. Télé-Accueil est également disponible 24 heures sur 24 au numéro gratuit 107 ou par chat sur www.tele-accueil.be pour offrir du soutien[11].

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