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Si vous avez déjà lutté contre l’anxiété, il est probable que votre esprit ait été bombardé par une série de pensées anxieuses et négatives incontrôlables.
La personne souffrant d’anxiété perçoit la réalité qui l’entoure comme dangereuse et, pour tenter d’y échapper ou de la contrôler, elle se tourne avec ses fantasmes et ses pensées vers une réalité imaginaire qui la déconnecte dangereusement du monde réel.
Savez-vous quelles sont les pensées anxieuses les plus courantes ?
Les pensées négatives, guidées par des émotions comme la peur, la culpabilité, la honte, etc., forment un cercle vicieux dans lequel, plus elles se répètent, plus l’anxiété augmente. C’est pourquoi, savoir identifier le type de pensée négative nous aidera à comprendre que nous surestimons le problème et à en diminuer l’intensité.
Pensées de contrôle sur l’avenir
L’anxiété est un état mental qui est inextricablement lié à l’incertitude de ne pas savoir ce qui va se passer. Penser à l’avenir, essayer de maîtriser ce qui va se passer dans la semaine, les mois, voire les années à venir, génère de l’anxiété. Essayer de contrôler à partir du présent, avec les variables actuelles, des scénarios futurs dans lesquels ces variables peuvent changer, est non seulement inutile, mais c’est aussi une tâche mentalement épuisante et stressante. Pourquoi se préoccuper de la façon dont on affrontera la vieillesse de ses parents, sans savoir ce qui va se passer ? Pourquoi penser à un plan d’action en fonction des variables actuelles du travail, du temps, des responsabilités, de la santé, etc., si dans quelques années elles peuvent changer et exiger une réponse différente ? L’anxiété face à l’avenir est l’une des plus courantes et des plus néfastes car, à part apprendre à s’adapter à la vie, on ne peut rien y faire.
Pensées selon lesquelles les autres sont en colère contre nous
« Pourquoi ne répond-il pas à mon message ?, Est-il fâché contre moi ?, Ce que je lui ai dit ne lui a sûrement pas plu ». La culpabilité est la pensée la plus nuisible qui soit, car elle nous ancre en plus dans le passé. Un passé que l’on ne peut pas changer et dont la personne anxieuse, dans sa lutte pour se persuader du contraire, commence à se dire : « si ça s’était passé comme si, ou comme ça…”, une réaction qui déclenche encore plus d’anxiété. Les personnes anxieuses s’inquiètent trop des conséquences de leurs actes et passent rapidement du monde réel au monde imaginaire des conséquences dramatiques que leur esprit a créées.
Pensées négatives sur la maladie
Nous avons tous peur de tomber malade, mais les personnes anxieuses transforment tout de suite un mal de tête émotionnel en une tumeur au cerveau. La peur de la maladie, ou hypocondrie, amène ces personnes à s’inquiéter excessivement et à toujours imaginer les pires scénarios.
Peur de faire une erreur
L’une des célèbres lois de Murphy dit que « tout ce qui peut échouer, échouera ». Cependant, vivre chaque minute de la journée en pensant que chaque chose que nous faisons sera un échec finit par devenir une prophétie auto-réalisatrice, car l’anxiété générée par cette façon de penser affecte réellement les performances.
Pensées surprotectrices
Nous avons tous peur que quelque chose arrive aux personnes que nous aimons, mais si cette pensée négative s’exprime en permanence, nous faisant imaginer tous les dangers possibles auxquels elles s’exposent, cela nous met dans un état d’agitation et de crainte constante, comme si nous étions perpétuellement dans l’attente de l’annonce de la prochaine mauvaise nouvelle.
Pensées sur la peur d’oublier
L’une des pensées anxieuses les plus courantes consiste à croire que l’on a oublié quelque chose d’important : « j’ai bien fermé la porte du frigo, j’ai éteint la lumière, j’ai bien fermé la porte à clé ? », et à se dire que cela pourrait avoir des conséquences catastrophiques : « si je n’ai pas éteint la lumière, je suis sûr que… ». Parfois, la tension générée par ces pensées anxieuses est si forte qu’il est impossible de surmonter l’envie de vérifier plusieurs fois si l’on n’a pas oublié quelque chose d’important, ce qui peut conduire à un trouble obsessionnel compulsif (TOC).
Pensées sur le jugement que les autres portent sur nous
« Ils se moquent de moi ? C’est sûr, ils pensent que je suis stupide ». Le fait de se sentir anxieux dans des situations sociales peut nous amener à adopter une attitude hypervigilante et quelque peu égocentrique, prenant note de tout ce que font les autres dans une perspective centrée sur soi et provoquant un sentiment d’anxiété.
Peur d’être pris au piège
« Mon père est hospitalisé au huitième étage, je suis sûr que je vais rester coincé dans l’ascenseur », de façon anticipée ou dès qu’elle met le pied dans l’ascenseur, la personne anxieuse imagine qu’elle pourrait y rester coincée. Cette peur provient de la crainte que quelque chose la retienne et la prive de tout contrôle sur son environnement.
Contrôle du temps
Le temps passe plus vite lorsqu’on est anxieux. Il est donc normal que l’anxiété nous fasse craindre de ne pas avoir assez de temps pour accomplir toutes les tâches qui nous attendent ou d’être en retard à un rendez-vous important. Ce sentiment de lutte contre le temps, qui nous échappe inévitablement, génère encore plus d’anxiété et nous pousse à commettre des erreurs qui nous ralentissent encore plus.
Peur de l’anxiété
De nombreuses personnes se demandent pourquoi elles se sentent anxieuses alors qu’elles n’ont aucune raison apparente de l’être. Répondre à cette question avec anxiété ou penser qu’elle peut apparaître à tout moment génère encore plus d’anxiété, ce qui enferme dans un cercle vicieux.
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