Le coût des hospitalisations inquiète de plus en plus

Les Belges et la crise sanitaire : l’inquiétude financière augmente, en particulier pour les soins hospitaliers

  • 8 Belges sur 10 redoutent une hausse du coût des hospitalisations suite à la pandémie de Covid-19.
  • 2 sur 3 pensent que l’assurance obligatoire de la mutuelle sera insuffisante pour couvrir leurs futurs besoins et dépenses en soins de santé.
  • En conséquence, près d’1 Belge sur 2 songe à recourir davantage à un médecin conventionné et près d’un tiers envisage même de réduire ses consultations médicales.

Telles sont les principales conclusions du nouveau baromètre DKV[1]

Bruxelles, le 31 octobre 2020 – DKV publie aujourd’hui les résultats de son baromètre 2020 : l’occasion de sonder les Belges sur leur ressenti et préoccupations par rapport à la crise sanitaire liée au Covid-19 et d’évaluer l’impact de celle-ci sur leur comportement.

infographie Le coût des hospitalisations inquiète de plus en plus

Le coût des hospitalisations fait peur aux Belges

Les résultats du nouveau baromètre DKV révèlent qu’1 Belge sur 2 est inquiet en raison des coûts liés à une possible hospitalisation à cause du Covid-19. La moitié d’entre eux estime en effet que leurs finances personnelles ne leur permettraient pas de payer les soins liés à cette hospitalisation, ce qui est d’ailleurs une préoccupation qui n’a pas lieu d’être étant donné que la sécurité sociale prend en charge une grande partie de ces coûts. 

Parmi les personnes interrogées qui ne se soucient pas du coût d’une éventuelle admission à l’hôpital, trois quarts d’entre elles s’estiment sereines car elles disposent d’une bonne assurance hospitalisation.   

En outre, 2 Belges sur 3 estiment que l’assurance obligatoire de la mutuelle sera insuffisante pour couvrir leurs futurs besoins et dépenses en soins de santé. Constat intéressant :  alors que les jeunes (de 18 à 24 ans) sont les plus nombreux à juger que leurs finances personnelles ne leur permettraient pas de payer pour les soins nécessaires en cas d’hospitalisation liée au Covid-19, ils sont parmi les plus confiants par rapport aux remboursements assurés par leur mutuelle (près d’1 sur 2 la juge suffisante). On peut dès lors supposer que les jeunes, probablement moins confrontés aux dépenses médicales que leurs aînés, sont d’un naturel plus confiants que ceux-ci mais qu’une fois confrontés à un cas concret, ils sont moins rassurés.

Hausse générale des tarifs attendue dans tous les soins de santé

Une autre conclusion importante qui ressort du baromètre est que les Belges craignent une hausse des coûts de soins de santé. La plus forte augmentation est attendue dans les hôpitaux : près de 8 Belges sur 10 redoutent que les frais liés à une hospitalisation soient plus coûteux à l’avenir. 6 Belges sur 10 pensent également que les tarifs des consultations chez les médecins spécialisés et les prix des médicaments vont augmenter suite à la crise sanitaire.

En réaction à cette évolution redoutée, près d’un Belge sur 2 songe à recourir davantage à un médecin conventionné. Près d’une personne interrogée sur 3 envisage même de réduire la fréquence de ses consultations médicales. 13 % d’entre elles pensent à mieux s’assurer en prenant une assurance complémentaire. C’est dans la tranche des jeunes (18- 24 ans), que le pourcentage est le plus élevé (18%).

Mieux vaut prévenir que guérir

Pour réduire leur facture dédiée aux soins de santé dans leur budget, les Belges se disent également prêts à capitaliser sur leur santé ou à en prendre davantage soin en agissant sur la prévention : en améliorant leur alimentation pour 35% d’entre eux et leur condition physique (28%), en veillant à leur bien-être (17%) et en prenant des compléments alimentaires et vitamines (15%).

La méconnaissance du fonctionnement de la sécurité sociale aggravée par la crise sanitaire 

L’édition 2020 du baromètre a également été l’occasion de réinterroger les Belges sur une série de sujets couverts par les éditions précédentes, notamment leur connaissance du système de soins de santé. A ce sujet, seulement la moitié des Belges interrogés indique avoir connaissance de ce qui est couvert et remboursé par leur mutuelle. C’est une dégradation par rapport à l’édition 2019 du baromètre où ils étaient encore 6 sur 10 à le savoir. On peut supposer à cet égard qu’il y a eu un certain effet Covid-19 qui a créé de la confusion par rapport aux remboursements pris à titre extraordinaire par les autorités. 

Concernant plus spécifiquement les soins dentaires, il ressort que 7 Belges sur 10 ne connaissent pas le prix d’une consultation chez un dentiste, qu’il soit conventionné ou non. 6 Belges sur 10 n’ont également aucune idée de ce que la sécurité sociale rembourse pour une consultation chez le dentiste.

En outre, on remarque une diminution du nombre de répondants qui seraient prêts à postposer des soins dentaires pour consacrer des moyens financiers à leurs loisirs (comme par exemple leurs vacances, leurs sorties ou leur shopping). On peut supposer que c’est une autre conséquence du Covid-19, les possibilités de s’adonner à ce type de loisirs étant plus limitées depuis le début de la crise sanitaire. Les Belges sont dès lors plus incités à investir dans leur santé.

« La crise sanitaire liée au Covid-19 a renforcé le sentiment d’inquiétude parmi les Belges. Ils craignent une hausse des coûts liés aux admissions à l’avenir et pensent que la sécurité sociale ne couvrira pas suffisamment leurs fais. On remarque cependant que lorsqu’ils disposent d’une assurance complémentaire, 3 Belges sur 4 se disent rassurés, » déclare Hervé Bourel, Chief Commercial Officer de DKV Belgique, « C’est pourquoi il est important de continuer à informer sur l’importance d’une bonne couverture en matière de soins de santé ».

 

*** FIN ***

 

Veuillez trouver ci-joint l’infographie reprenant les chiffres-clés de ce baromètre.

Pour plus d’informations, n’hésitez pas à contacter :

Whyte Corporate Affairs

Thibault Bricteux

tb@whyte.be

02 738 06 33

  

[1] Une enquête réalisée par Ipsos pour DKV auprès d’un échantillon représentatif de 1.000 Belges interrogés en septembre dernier